Vers 1070, Grégoire de Bois-Gencelin donne à l’abbaye bénédictine de Saint Taurin d’Evreux une des deux chapelles, située dans son domaine du Bois-Gencelin, avec la dîme et 4 acres de terre. Au XIVe siècle les moines bâtissent un petit édifice de style roman sur l’emplacement de la chapelle, le bâtiment se trouve au milieu de la lande et de la garenne qui fut le refuge des lépreux et des pestiférés pendant de nombreuses années.

En 1517 l’épidémie de peste noire arrive aux portes d’Evreux, c’est alors que l’on songea aux pouvoirs de Saint Sébastien. Ses attributs sont les flèches, instruments de son supplice. On lui attribuait le pouvoir d’arrêter les épidémies de peste car on considérait cette épidémie comme décochée par les flèches d’un Dieu irrité. St Sébastien a qui est dédié cette égli - se est un martyre romain ayant vécu au IIIe siècle. Militaire romain, il a été exécuté pour avoir soutenu ses coreligionnaires dans leur foi et accompli plusieurs miracles.

Dès cette époque l’église de St Sébastien de Bois Gencelin devient le centre d’un pèlerina - ge très fréquen té, le lundi de Pentecôte et le jeudi de la Fête- Dieu. L’église de Saint Sébastien de Bois Gencelin devient le centre de la paroisse en 1830 après la fermeture au culte de l’église de Saint Jean de Morsent (les deux paroisses de Notre Dame de Morsent et Saint Jean de Morsent avaient été réunies en une seule en 1274). Saint Sébastien de Bois Gencelin, Notre Dame et Saint Jean de Morsent, ont été réunis, le 30 décembre 1844, sous le nom de Saint Sebastien de Morsent.

De l’église de Saint Jean de Morsent vendue en 1810, il ne reste qu’un pan de mur. Le calvaire qui se trouvait près de cet édifice a été déplacé à l’intersection des routes de Caugé et de Morsent.

• La nef est construite en silex avec soubassement en pierre et a été agrandie à la fin du XVIe siècle

• Le choeur en échiquier de briques et de silex fut édifié au XIXe (1869)

• Le cadran solaire au-dessus de la porte est daté de 1896.

• Le clocher octogonal date de fin XVIe début XVIIe siècle. Il porte les deux cloches Anne (la grande) et Joséphine (la petite).

• Parmi le mobilier remarquable, on peut noter les six bas-reliefs représentant des scènes de la passion du Christ.

Pour les personnes désireuses de renseignements complémentaires n’hésitez pas à vous rapprocher de Jean-Gabriel Blanchard qui sera heureux de vous informer.